Retrouvailles

1 mai 2005

Cela me fait toujours drôle, lorsque les gens me reconnaissent, même lorsqu’il s’est écoulé plusieurs années entre la dernière rencontre et ce jour-là.

L’an dernier alors que je discutais sur le pas de la porte d’un restaurant, j’entends quelqu’un m’appeler par mon nom complet.

Je lèves le sourcil et me retournes, un peu intriguée. PUTAIN !!! C’est ma cousine !!! Trop fort.

Nous ne sommes pas disponible sur le moment présent afin de pousser plus avant cette discussion.

Échange de bout de papiers, de numéro de téléphone, d’adresse.

Pour finalement, se croiser le soir-même… C’était l’été, il faisait beau. J’étais heureuse.

Ce soir-là, on reprends le fil de la conversation là où on l’avait laissé, il y a dix ans. Comme si c’était hier. Comme s’il n’avait rien de changé.

Et pourtant, tout avait changé. Les trois dernières années avaient été difficile pour elle. Mais elle avait rencontré quelqu’un qui lui avait mis du baume au cœur, qui l’avait fait (re) devenir femme.

Moi, je m’étais calmée. Elle avait eu d’ailleurs, à propos de nos années cégep, ce commentaire qui m’avait fait sourire. « Tu étais tellement effervescente, que c’en était étourdissant. »

Je trouves que cela me définissait bien. Disons que maintenant, j’ai appris à me contrôler les bulles.

Cette jeune femme a un réel talent pour l’écriture. Une sensibilité qui me touche et me tire souvent des larmes. Encouragez-la, lisez-la, commentez-la. Elle devrait, à mon sens, persévérer dans cette voie.

MAMATHILDE, JE SUIS FIÈRE DE FAIRE PARTIE DE TA FAMILLE.